Le cloches d'Orient ne sonne pas pour Noël


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di Talal Khrais

Les cloches d'Orient ne sonnent pas cette année Dans cette terre d’Orient, où est né Jésus-Christ il y a deux mille ans, la présence des chrétiens se réduit comme peau de chagrin. L’exactitude des chiffres est loin d’être garantie, tant l’exode est massif depuis deux décennies et grande la précarité de ces communauté. Ce 25 décembre 2013 sera pourtant un nouveau Noël tragique pour cette communauté des premiers héritiers du Christ, installée dans cette région bien avant l’islam (VIIe siècle), aujourd’hui meurtrie, marginalisée, prise en otage par des forces radicales. Deux ans après le début des révolu tions arabes, auxquelles ils avaient participé et accroché La principale hémorragie remonte à plus loin. En Irak, les chrétiens étaient plus d’un million, à majorité chaldéenne, avant les deux guerres du Golfe. Ils ne sont plus que 400.000 aujourd’hui. La plupart ont émigré en Amérique du Nord et du Sud et en Australie. Ceux qui sont restés, dans un pays En Egypte, en deux ans de révolution, plus d’une centaine d’églises, écoles, centres sociaux et dispensaires, appartenant aux deux Eglises coptes, orthodoxe (très largement majoritaire) et catholique, ont été saccagés. Avant 2011, les coptes subissaient déjà des violences ponctuelles dans les villages ruraux de Haute-Egypte, infiltrés par les groupes islamistes, et en ville. Talal Khrais




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